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L’Union européenne et ses partenaires internationaux accélèrent le développement du [corridor de Lobito], un programme stratégique d’infrastructure reliant l’Angola, la République démocratique du Congo (RDC) et la Zambie. Destiné à devenir la première véritable route commerciale transcontinentale d’Afrique, ce corridor devrait réduire les temps de transit du fret de plus d’un mois à une semaine, améliorant considérablement l’accès aux marchés mondiaux et renforçant les chaînes d’approvisionnement régionales.
Dans le cadre de l’initiative Global Gateway de l’UE, neuf États membres et la Banque européenne d’investissement ont engagé plus de 2 milliards d’euros pour moderniser les chemins de fer, routes, hubs logistiques et postes frontaliers, tout en finançant les énergies renouvelables, le développement des compétences et l’intégration des chaînes de valeur dans ces trois pays.
Parmi les investissements majeurs figurent la réhabilitation des segments ferroviaires clés et le développement de plateformes logistiques comme le hub de Caála en Angola. 50 millions d’euros sont alloués aux chaînes de valeur agricoles et au soutien des PME, coopératives et exploitants miniers en RDC, favorisant la croissance inclusive et la création d’emplois. La Zambie mise sur l’expansion des infrastructures de transport vert, un projet ferroviaire neuf, et l’intégration du corridor au réseau ferroviaire d’Afrique australe pour fluidifier les exportations minières et agricoles. L’Angola reçoit des investissements ciblés pour la sécurité en eau et en énergie, notamment un projet d’adduction d’eau de 100 millions d’euros, parallèlement à des actions pour renforcer la gouvernance et la formation professionnelle.
Le modèle partenarial public-privé est central, avec le consortium Lobito Atlantic Railway — dirigé par Trafigura, Mota-Engil et Vecturis — en charge du réseau ferroviaire, tandis que Africa Global Logistic gère le port de Lobito, augmentant capacité et efficacité opérationnelle. Cette organisation vise à réduire les risques pour les investissements logistiques, améliorer la fiabilité des services et attirer davantage de capitaux privés dans les infrastructures minières, logistiques et agroalimentaires.
À pleine opérationnalité, le corridor devrait renforcer la compétitivité des exportations de minerais stratégiques, réduire les goulets d’étranglement dans la Ceinture de cuivre et étendre les opportunités agricoles et industrielles. Il consolide la capacité de transformation régionale et renforce les liens économiques entre l’Afrique et l’UE, soutenant un approvisionnement minier plus responsable et traçable. Le projet s’inscrit dans les priorités de développement 2021–2027 centrées sur la diversification économique, la création d’emplois, les réformes de gouvernance et le développement humain. Le financement total comprend environ 730 millions d’euros d’aides européens, le reste provenant de prêts et d’investissements privés.
Le corridor de Lobito constitue l’un des programmes les plus ambitieux de modernisation commerciale et logistique en Afrique. En combinant des infrastructures transfrontalières avec une exploitation privée et des financements durables, il positionne l’Angola, la RDC et la Zambie pour une meilleure performance à l’export, un accès élargi aux marchés et une intégration renforcée dans les chaînes d’approvisionnement mondiales.


