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Dans dix jours, l’Angola s’apprête à présenter une stature renouvelée pour son redressement minier et industriel. Cette annonce précède la tenue de la Conférence Internationale de Mining Angola 2025, où autorités gouvernementales, dirigeants miniers, investisseurs internationaux et experts sectoriels se retrouveront pour marquer le tournant de l’Angola vers une transformation économique centrée sur les minerais. L’événement est soutenu par des institutions nationales telles qu’Endiama, ANRM et l’Institut Géologique angolais, et mettra en avant des projets miniers prioritaires, des réformes réglementaires et des plans d’infrastructures visant à ancrer l’attractivité angolaise.
Le secteur minier angolais est déjà en mutation. Le pays abrite des projets diamantifères clés, notamment la mine de Luele, opérationnelle depuis fin 2023, et représentative du plus grand développement diamantifère de ces dernières décennies en Angola. Son gisement est estimé à plus de 600 millions de carats et pourrait doubler la capacité nationale de production une fois pleinement exploité. Lors de la conférence, l’Angola prévoit de dévoiler de nouveaux pipelines dans les domaines du cuivre, de l’or, des minéraux critiques et des pierres précieuses, notamment le long du Corredor de Lobito, corridor en développement reliant les zones minières intérieures aux ports de l’Atlantique.
Au-delà des minéraux, la vision industrielle vise la valorisation locale, la transformation minière et le développement des infrastructures — routes, rail, énergie et modernisation portuaire — pour soutenir une industrialisation endogène plutôt que la simple exportation de matières premières brutes. Parmi les réformes annoncées figurent la simplification des procédures de licence, les incitations fiscales pour la transformation locale, l’accès renforcé aux données géologiques et les partenariats public-privé dans les infrastructures minières. Le gouvernement cherche à repositionner l’Angola non pas seulement en fournisseur de matières premières, mais en hub régional de raffinage, de production et de commerce.
Pour les investisseurs et entreprises, l’instant est crucial. La conférence offrira l’accès à des appels d’offres en phase initiale, à des opportunités de coentreprises, aux lancements de projets et à la mise en relation avec les parties prenantes angolaises. Les opportunités se concentrent sur la construction d’usines de traitement, la fourniture de services et d’équipements miniers, le soutien logistique et d’infrastructure, et le partenariat en exploration. Les entreprises maîtrisant l’ESG, l’engagement communautaire, la géologie numérique et l’exploitation durable seront particulièrement valorisées. La volonté de l’Angola de renforcer sa capacité de valorisation locale et d’inscrire ses ambitions minières dans une politique industrielle intégrée suggère que les participants ne rejoignent pas seulement des projets — mais s’associent à une véritable métamorphose économique nationale.