L’Afrique du Sud renforce l’emploi des jeunes dans l’éducation avec le programme BEEI

Dans une avancée majeure pour l’emploi des jeunes et le soutien au secteur éducatif, le ministère sud-africain de l’Éducation de base (DBE) a confirmé le versement de nouvelles allocations dans le cadre de la phase V de l’Initiative d’emploi dans l’éducation de base (BEEI). En date du 25 juillet 2025, 17 760 assistants éducatifs supplémentaires ont reçu leur indemnité, portant à 157 760 le nombre total de jeunes rémunérés, à l’exclusion de la province du Nord-Ouest.

Ce programme, qui vise à offrir des emplois temporaires dans les écoles publiques, avait déjà versé les salaires de juin à plus de 140 000 jeunes. Grâce à des efforts de validation documentaire menés par le DBE et les Départements provinciaux de l’éducation, les retards sont en voie d’être rattrapés.

La province du KwaZulu-Natal, qui avait connu un retard de mise en œuvre, verra 26 400 jeunes rémunérés le 28 juillet 2025. En revanche, la province du Nord-Ouest connaît encore des obstacles d'exécution, sans date fixée pour les paiements.

L’objectif ambitieux du gouvernement est de dépasser les 200 000 emplois jeunes dans cette phase du BEEI, considérant l’impact du programme à la fois sur la réduction du chômage et sur le renforcement du système éducatif. Depuis la réouverture des écoles le 22 juillet, les efforts se poursuivent pour accélérer l’intégration, vérifier les documents et assurer les paiements de juillet pour tous les jeunes admissibles.

Les participants sont invités à finaliser leur inscription et à soumettre tout document manquant. Le DBE garantit que tous les paiements de juillet seront effectués d’ici la fin du mois pour les dossiers validés.

Cette initiative témoigne d’une volonté forte de combiner développement éducatif et insertion socio-professionnelle à grande échelle.

• Solutions numériques RH et EdTech : Des plateformes de gestion administrative, de vérification documentaire et de traitement des paiements peuvent trouver un marché auprès du gouvernement pour améliorer les processus BEEI.
• Entreprises de formation : Le besoin d’outils de formation à distance ou en présentiel pour ces jeunes employés (en informatique, soutien pédagogique ou gestion scolaire) crée un espace d’investissement pour les centres de formation.
• Modèles de partenariats public-privé : Des sociétés de coaching ou d’orientation professionnelle peuvent accompagner les assistants vers une insertion durable après la fin de leur contrat.
• Services d’évaluation d’impact : Le besoin d’analyser et de démontrer les effets du programme ouvre la voie à des partenariats avec des entreprises spécialisées dans le suivi-évaluation.

Ces pistes soulignent le rôle croissant du secteur privé dans le soutien aux programmes publics de développement humain.

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