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Annoncé à la COP30, le passage de l’ABM en phase de transition vise à structurer une finance d’adaptation fondée sur les résultats à l’échelle africaine, avec des unités normalisées (CAB) payées après vérification indépendante.
Le dispositif, reconnu comme approche non marchande au titre de l’Accord de Paris, cherche à réduire le risque d’exécution et à attirer des capitaux publics et privés sur des résultats mesurables.
La BAD a précisé que la période de transition jusqu’en 2027 renforcera la gouvernance, fera progresser les méthodologies et élargira la participation des gouvernements, entreprises et institutions financières de développement.
Créé et hébergé par la BAD depuis 2019, l’ABM délivre des CAB quantifiant et vérifiant les résultats d’adaptation dans l’eau, l’agriculture, l’usage des terres et les infrastructures résilientes au climat, afin d’alimenter des paiements liés à la performance.
La Banque a ouvert un appel à manifestation d’intérêt pour accueillir le secrétariat permanent; les organes du pilote (comité exécutif, panel méthodologique, vivier d’experts) fournissent la base de l’extension des émissions à mesure que les méthodologies et la vérification tierce se consolident.
Pour les investisseurs, les CAB permettent des contrats d’achat fondés sur la performance, payés à la livraison vérifiée, créant un flux de revenus susceptible de désensibiliser le financement de projet et de compléter dette et capitaux propres.
La demande potentielle couvre les IFI, entreprises poursuivant des objectifs de durabilité, philanthropies et programmes souverains recherchant un impact d’adaptation auditable; les États hôtes peuvent aussi s’en servir pour attester des avancées NDC et attirer des capitaux mixtes.
À mesure que l’ABM grandit, des contrats d’enlèvement de CAB pourraient être agrégés en portefeuilles, titrisés ou intégrés à des véhicules de financement mixte, tandis qu’un registre transparent faciliterait une négociabilité future.
Les risques clés portent sur la maturité méthodologique, les coûts MRV, l’opposabilité juridique des contrats et la pérennité de la demande, atténués par une gouvernance renforcée, un développement méthodologique ouvert, l’alignement à l’Article 6.8 et la baisse des coûts de transaction avec le secrétariat.


