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Lors de la Semaine africaine des mines (African Mining Week), le ministre congolais des Mines, Louis Watum Kabamba, a mis en avant l’immense richesse minérale encore sous-exploitée du pays — soulignant que moins de 10 % des ressources minérales de la République démocratique du Congo (RDC) sont actuellement exploitées, laissant ainsi un vaste champ d’opportunités pour de nouveaux investissements. Le secteur minier, moteur essentiel de l’économie nationale, soutient plus de 100 000 emplois et contribue aux recettes publiques à travers les impôts, les redevances et les fonds obligatoires destinés au développement communautaire. Le ministre a rappelé qu’en vertu du Code minier congolais, 0,3 % du chiffre d’affaires annuel des sociétés minières est consacré au développement des communautés locales, assurant ainsi un impact social direct et mesurable.
Kabamba a également souligné que plusieurs exploitations minières actuellement en difficulté financière recherchent de nouveaux partenaires, ouvrant la voie à des opportunités d’investissement, de restructuration et de relance de projets. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à renforcer la gouvernance, à réduire la corruption et à stabiliser les régimes fiscaux afin d’attirer davantage d’investissements directs étrangers (IDE). Au-delà de l’extraction brute, le ministre a plaidé pour une valorisation locale et une transformation industrielle, estimant que le raffinage, le traitement et la fabrication locale permettraient à la RDC de capter davantage de valeur ajoutée plutôt que d’exporter des matières premières non transformées.
Pour les investisseurs, le paysage minier congolais présente une proposition de valeur exceptionnelle. Le faible taux d’exploitation témoigne de vastes zones encore disponibles pour la prospection et l’exploration. Les projets liés aux mines en difficulté, au traitement des minéraux et aux services d’infrastructure offrent un potentiel de rentabilité élevé et une porte d’entrée stratégique sur le marché. Lorsqu’ils sont structurés avec une gouvernance solide, des normes ESG rigoureuses (environnementales, sociales et de gouvernance) et une collaboration active avec les partenaires locaux, ces investissements peuvent bénéficier de régimes fiscaux préférentiels, de concessions stratégiques et d’un soutien institutionnel du gouvernement.
L’accent mis sur la valorisation locale permet également aux investisseurs de maximiser leurs marges sur l’ensemble de la chaîne de valeur — de l’exploration à l’extraction, du raffinage à la fabrication. En somme, la RDC se positionne non plus simplement comme un fournisseur de matières premières, mais comme un futur hub de transformation minérale en Afrique, prêt à accueillir des partenaires engagés et visionnaires pour bâtir une industrie minière durable et inclusive.