La Tanzanie vise 15 milliards USD d’IDE d’ici 2026 et séduit les investisseurs américains à l’Assemblée générale de l’ONU
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Lors de l’Assemblée générale des Nations unies, le gouvernement tanzanien a fait une forte proposition aux investisseurs américains, affichant des ambitions audacieuses : atteindre 15 milliards USD d’investissements directs étrangers (IDE) d’ici 2026. Le pays met en avant ses atouts stratégiques : stabilité politique, ressources naturelles abondantes et secteurs attractifs comme l’énergie, les mines, l’agro-industrie et les infrastructures, afin d’attirer des capitaux des États-Unis et d’ailleurs. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie de diversification, d’industrialisation accélérée et de réduction de la dépendance à l’aide et aux cycles des exportations de matières premières.
La Tanzanie suscite déjà un intérêt croissant de la part des investisseurs internationaux, et sa proposition à l’ONU renforce la confiance dans ses perspectives à long terme. Le gouvernement simplifie les cadres réglementaires, offre des incitations pour les secteurs prioritaires et modernise ses infrastructures, notamment dans les transports et l’énergie. Les secteurs du gaz naturel et des énergies renouvelables, ainsi que l’exploration minière, sont positionnés comme des terrains d’opportunités. Avec la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) facilitant l’accès aux marchés continentaux, les investisseurs peuvent bénéficier d’une échelle régionale.
Pour les investisseurs, ce nouvel objectif de la Tanzanie ouvre une fenêtre d’opportunité. Les pionniers dans les domaines de l’énergie, des mines, de l’agro-transformation, de la logistique et des infrastructures peuvent profiter de régimes fiscaux favorables, d’attributions foncières et de soutiens sectoriels. Le capital peut être investi dans des projets d’énergie verte, le développement de chaînes de valeur, la fabrication ou l’agro-industrie prête à l’export. C’est le moment de se positionner stratégiquement : ceux qui s’associent tôt avec des entreprises locales ou des projets soutenus par l’État peuvent élargir leur portée, réduire le risque et partager les gains d’un hub est-africain en pleine croissance.
