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Le 25 juin 2025, le Burundi a franchi une étape majeure dans sa quête d’indépendance énergétique avec l’inauguration officielle de la centrale hydroélectrique de Jiji, située dans la province de Bururi. Présidée par le chef de l’État en présence des partenaires au développement, dont la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque mondiale et l’Union européenne, cette infrastructure de 320 millions USD marque un tournant stratégique pour le pays.
Avec la mise en service imminente de la centrale de Mulembwe, les deux installations totaliseront une capacité installée de 49,5 mégawatts, produisant environ 235 gigawattheures d’énergie propre par an. Elles alimenteront directement 15 000 foyers, 7 000 entreprises et 1 700 unités industrielles, favorisant ainsi l’essor de secteurs clés comme la santé, l’éducation, l’agro-industrie et les technologies de l’information.
Les partenaires ont salué un projet structurant et porteur d’une transformation durable. Pour Pascal Yembiline (BAD), il s’agit d’un projet emblématique aligné avec les priorités « High 5 » de la Banque. Edward Claessen (BEI) a souligné la dimension verte de l’initiative, tandis que Hawa Cisse Wagué (Banque mondiale) l’a qualifiée de levier de développement industriel. L’ambassadrice de l’UE, Elisabetta Pietrobon, a rappelé l’importance de l’énergie dans la coopération avec le Burundi.
Dès sa phase de construction, le projet a permis la création de centaines d’emplois locaux et le renforcement des capacités techniques. Son entrée en service inaugure un nouveau cycle d’opportunités pour les PME, les investisseurs et l’économie nationale, confortant la vision stratégique du pays : devenir une économie émergente d’ici 2040 et un pays développé à l’horizon 2060.
La mise en service du complexe hydroélectrique Jiji–Mulembwe ouvre de vastes perspectives d’investissement. L’amélioration de l’accès à l’électricité favorisera le développement des services numériques, l’agro-industrie locale, la chaîne du froid et les équipements industriels. Les entreprises spécialisées en électrification rurale, maintenance, équipements basse consommation et logistique auront un rôle clé à jouer.
De plus, la demande croissante en formation professionnelle, en infrastructures de stockage d’énergie et en audits énergétiques ouvre la voie à des partenariats public-privé. Les acteurs du financement vert et du développement durable verront dans ce projet une plateforme idéale pour appuyer la transition énergétique du Burundi et son intégration dans les marchés régionaux.