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La capitale éthiopienne, Addis-Abeba, accueillera du 8 au 10 septembre 2025 la deuxième édition du Sommet africain sur le climat (ACS2), un événement stratégique visant à dynamiser les solutions climatiques et l'accès aux financements pour le développement durable du continent. Organisé en partenariat entre le gouvernement éthiopien et la Commission de l’Union africaine, ce sommet s’inscrit dans le prolongement des décisions prises lors du dernier Sommet de l’UA.
La ministre éthiopienne de la Planification et du Développement, Dr Fitsum Assefa, a souligné lors d’un point presse le 16 juin que le choix de l’Éthiopie comme pays hôte illustre son engagement historique en matière de résilience climatique. Elle a mis en avant la Stratégie pour une économie verte et résiliente au climat (CRGE), lancée en 2011 et désormais intégrée au plan décennal de développement du pays.
La ministre a également rappelé des initiatives phares comme le programme « Green Legacy », grâce auquel plus de 40 milliards d’arbres ont été plantés entre 2019 et 2023, et les investissements dans les énergies renouvelables, l’e-mobilité, la planification urbaine durable et la gestion des bassins versants.
Sous le thème « Paroles vertes et actions vertes », le sommet réunira environ 25 000 participants : chefs d’État africains, experts internationaux, ONG, universitaires et acteurs du secteur privé. Il servira de plateforme d’échange pour des solutions pratiques face aux impacts climatiques croissants en Afrique, bien que le continent ne soit responsable que de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Le commissaire de l’UA à l’Agriculture et à l’Environnement durable, Moses Vilakati, a rappelé l’urgence de renforcer la résilience du continent, menacé par l’insécurité alimentaire, les crises hydriques et les vulnérabilités infrastructurelles. Il a insisté sur le besoin annuel de 250 milliards de dollars pour l’adaptation climatique, face à un financement disponible limité à 30 milliards.
Ce sommet constitue une opportunité clé pour les investisseurs dans les domaines des énergies vertes, de l’agriculture durable, de la finance climatique et des infrastructures écologiques. Les entreprises proposant des solutions en lien avec la transition verte africaine pourront bénéficier de soutiens accrus, de partenariats public-privé, et de politiques incitatives. Par ailleurs, les institutions financières sont invitées à innover en matière de mécanismes de financement climatique, ouvrant de nouveaux marchés tout en soutenant la transformation écologique du continent.