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Le Ghana avance à grands pas vers des réformes profondes du marché du travail alors que le pays ambitionne d’atteindre d’ici 2030 l’objectif de développement durable n°8, qui vise à garantir “un travail décent et une croissance économique”. Cette action gouvernementale intervient à un moment clé : les derniers chiffres révèlent un taux de chômage national grimpé à 14,7 %, avec un taux de chômage des jeunes dépassant les 25 %, selon les données présentées par le statisticien du gouvernement lors d’un forum des Nations unies
Le niveau élevé de chômage, en particulier chez les jeunes, est devenu un enjeu central pour les décideurs publics. L’économie ghanéenne, bien que sur la voie de la croissance, ne crée pas suffisamment d’emplois nouveaux et de qualité pour suivre le rythme d’une population jeune et croissante. Les réformes ambitieuses du gouvernement visent à rééquilibrer la situation par la modernisation des lois du travail, le renforcement de la protection des travailleurs et la création d’un environnement plus favorable à la création d’emplois par le secteur privé.
Parmi les changements annoncés figurent la mise à jour des codes du travail obsolètes, l’amélioration de la sécurité sur le lieu de travail et l’encouragement à la formalisation du vaste secteur informel, qui emploie aujourd’hui la majorité des Ghanéens. L’objectif est de garantir aux travailleurs non seulement un emploi, mais aussi une protection, une formation et de réelles perspectives d’évolution de carrière à long terme.
Le gouvernement cherche également à attirer plus d’investissements dans des secteurs à fort potentiel d’emplois comme l’industrie, l’agriculture ou les technologies numériques. Des partenariats avec le secteur privé, des agences internationales et des institutions éducatives sont jugés essentiels pour combler le fossé des compétences et préparer la jeunesse à un marché du travail en pleine mutation.
Alors que le pays se projette vers 2030, le succès dépendra d’un engagement constant et d’une mobilisation collective de tous les acteurs. Ces réformes sont considérées comme une étape essentielle vers la construction d’une économie plus inclusive et résiliente où chaque Ghanéen — et surtout les jeunes — pourra espérer un emploi décent et un avenir meilleur.