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Le Nigeria établit un nouveau standard en matière d’investissement dans les infrastructures avec son ambitieux projet d’autoroute côtière Lagos-Calabar, un mégaprojet de 700 kilomètres destiné à transformer le corridor sud du pays et à libérer un vaste potentiel économique. Dans une avancée majeure, le pays a obtenu un prêt syndiqué de 747 millions de dollars — le plus important jamais accordé pour un projet routier nigérian — sous la direction de Deutsche Bank pour financer la première phase de l’autoroute. Ce premier tronçon, qui s’étend sur 47,47 kilomètres de Victoria Island à Eleko Village à Lagos, est déjà achevé à plus de 70 %, témoignant des progrès remarquables et de l’engagement des parties prenantes locales et internationales.
Le financement du projet reflète la confiance internationale envers l’agenda des infrastructures du Nigeria. Aux côtés de Deutsche Bank, le consortium de prêteurs comprend First Abu Dhabi Bank, la Banque Africaine d’Import-Export, la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO, et Zenith Bank. Pour sécuriser l’investissement, une assurance contre les risques politiques est fournie par la Société Islamique d’Assurance des Investissements et des Crédits à l’Exportation (ICIEC), garantissant une forte protection et signalant l’ouverture du Nigeria aux partenariats mondiaux.
Construite avec la technologie avancée de chaussée en béton armé en continu (CRCP), l’autoroute est conçue pour durer jusqu’à 50 ans avec un minimum d’entretien, réduisant ainsi les coûts à long terme et maximisant la durabilité. Une fois achevée, l’autoroute Lagos-Calabar reliera neuf États, reliant les grandes villes, les ports et les zones économiques. Ce corridor devrait dynamiser le commerce régional, la logistique, le tourisme et l’immobilier, positionnant le Nigeria comme une porte d’entrée du commerce en Afrique de l’Ouest et au-delà.
L’envergure du projet est tout aussi impressionnante : en reliant les communautés urbaines et rurales le long de la côte sud, l’autoroute améliorera la circulation des marchandises et des personnes, optimisera les réseaux de distribution alimentaire et réduira les coûts de transport. Les responsables fédéraux soulignent que la phase de construction à elle seule devrait générer des milliers d’emplois directs et indirects, stimulant les économies locales et offrant de nouvelles opportunités à la main-d’œuvre qualifiée et non qualifiée.
Un modèle de péage et de revenus est en cours de développement pour garantir la viabilité financière, avec des projections indiquant des retours stables et durables pour les investisseurs grâce à l’exploitation des péages et aux services annexes. Ce modèle ouvre la voie à une participation accrue du secteur privé dans l’entretien des routes, la logistique, l’entreposage, l’hôtellerie et les commodités routières. Les petites et moyennes entreprises devraient bénéficier d’une demande accrue pour les chaînes d’approvisionnement et les services, tandis que les entreprises internationales de génie civil et de construction trouveront d’importantes opportunités dans les futures phases du projet.
Le calendrier du projet est tout aussi ambitieux. La première phase, couvrant 47,47 kilomètres, devrait être achevée d’ici début 2026. Le corridor entier de 700 kilomètres devrait être finalisé dans les huit ans, ce qui en fait l’un des projets d’infrastructures de transport les plus vastes d’Afrique subsaharienne.
L’autoroute côtière du Nigeria est la preuve de la force du partenariat et de la vision. L’ampleur du soutien international — des banques européennes et moyen-orientales aux institutions panafricaines — démontre l’attrait croissant du pays auprès des investisseurs mondiaux à la recherche de rendements stables et à long terme. Alors que la collaboration multilatérale réduit les risques et augmente la transparence, le Nigeria confirme son engagement en faveur de la réforme, de la modernisation et d’une croissance économique durable.
Pour les investisseurs, l’autoroute Lagos-Calabar offre la possibilité de participer à l’un des prochains grands succès de l’infrastructure africaine, avec des opportunités en capitaux propres, en dette et en gestion opérationnelle tout au long du projet. Pour les entreprises, cette autoroute n’est pas seulement une route — c’est un catalyseur de commerce, de connectivité et de prospérité, ouvrant une nouvelle ère pour le secteur des transports nigérian et toute l’Afrique de l’Ouest.