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Le rand sud‑africain a gagné du terrain lundi matin dans le sillage d’un dollar plus faible, alors que les marchés attendent la revue budgétaire de mi‑exercice du ministre des Finances, Enoch Godongwana. Cette étape devrait préciser la soutenabilité des finances publiques, les perspectives de croissance et le cadre de politique économique qui oriente la valorisation des actifs locaux.
À 06h35 GMT, le rand s’échangeait à 17,2550 pour un dollar, soit une appréciation de $$0,3\%$$ par rapport à la clôture de vendredi, tandis que l’indice du dollar cédait environ $$0,1\%$$. La revue est attendue sur un diagnostic budgétaire un peu plus favorable, même si les projections officielles de croissance pourraient être abaissées.
Les économistes guettent aussi des indications sur la cible d’inflation, fixée par le ministre, alors que la banque centrale milite pour un objectif plus bas. Le calendrier macroéconomique de la semaine comprend, mardi, le chômage du troisième trimestre et la production manufacturière de septembre, puis, jeudi, la production minière de septembre.
Plusieurs analystes estiment qu’une amélioration de la note souveraine par S&P Global est possible lors de l’examen programmé vendredi. Sur le marché obligataire, l’emprunt 2035 s’est légèrement raffermi, son rendement reculant d’1 point de base à $$8,815\%$$.
La combinaison d’un rand plus ferme et de taux longs en léger repli traduit une confiance prudente avant le budget: une trajectoire de consolidation crédible et des signaux clairs sur la cible d’inflation réduiraient les spreads, abaisseraient les coûts de financement et soutiendraient banques et valeurs sensibles aux taux, tandis qu’un abaissement des hypothèses de croissance ou une ambiguïté politique limiterait les gains. À court terme, l’orientation du dollar et des matières premières restera toutefois déterminante pour les mouvements de change sud‑africains.


