Quidah est une plateforme en ligne qui met en relation les investisseurs avec des opportunités sélectionnées et des analyses d’experts sur les marchés émergents d’Afrique, tout en offrant aux entreprises des services de promotion, de facilitation de partenariats et d’intelligence de marché pour attirer des capitaux et développer leurs activités.
L’industrie africaine des médias et du divertissement entre dans une nouvelle ère de croissance rapide, portée par des investissements audacieux, une ambition créative et une demande croissante de contenu sur tout le continent. Du secteur du jeu vidéo en plein essor au Maroc à la montée des festivals de cinéma communautaires et à la forte rentabilité de la radiodiffusion en Afrique du Sud, tout est réuni pour une transformation passionnante.
Au Maroc, le gouvernement prend des mesures décisives pour faire du pays un leader de l’industrie du jeu vidéo. Avec une enveloppe de 26 millions de dollars américains, des projets tels que le « Rabat Gaming City » sont en cours pour créer des pôles de développement et offrir une formation spécialisée aux jeunes talents. L’objectif est de faire passer les revenus annuels du secteur du jeu vidéo de 500 millions de dollars à des sommets bien plus élevés, tout en créant des emplois et en stimulant l’innovation dans les secteurs technologique et créatif.
Parallèlement, le marché de la radio et de la radiodiffusion sud-africain continue de prouver sa stabilité et son potentiel. African Media Entertainment (AME) s’impose comme un acteur de référence, générant régulièrement des bénéfices solides et versant d’importants dividendes à ses actionnaires. L’entreprise distribue près de 56 % de ses bénéfices et environ 70 % de son flux de trésorerie, preuve de la santé et de la durabilité de la radio et des médias traditionnels, même face à la concurrence numérique.
Sur le plan cinématographique, le continent marque également les esprits à l’échelle mondiale. Le marché du film BOPE devrait atteindre 3,5 milliards de dollars d’ici 2031, illustrant l’appétit croissant du monde pour les histoires et les talents africains. Les initiatives locales se multiplient, avec des festivals comme la Kitale Film Week au Kenya qui offrent des plateformes essentielles aux cinéastes pour présenter leurs œuvres, développer leurs compétences et impliquer les communautés grâce à un storytelling authentique.
Les perspectives du secteur sont extrêmement positives. Selon PwC, les secteurs africains du divertissement et des médias connaîtront une croissance soutenue entre 2024 et 2028. Les principaux moteurs incluent l’expansion continue de la télévision, de la radio, du streaming et des médias numériques dans des marchés dynamiques comme le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Kenya. À mesure que la pénétration d’Internet progresse et que de nouveaux publics émergent, les investisseurs locaux et internationaux s’intéressent de près à l’Afrique, qui s’impose comme l’une des économies créatives les plus dynamiques et diverses au monde.
Avec une population jeune et technophile et une demande croissante pour des contenus locaux, le secteur africain des médias et du divertissement n’est pas seulement promis à des gains financiers, il façonne aussi l’identité culturelle du continent et son influence mondiale. Que ce soit à travers les jeux vidéo, le cinéma ou les ondes radiophoniques, la renaissance créative africaine est bel et bien là – et elle ne fait que commencer.