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Power Construction Corp of China accélère son portefeuille africain d’énergies renouvelables et de solutions de stabilisation de réseau afin de porter la part du continent dans ses revenus internationaux d’environ 30% à jusqu’à 45% d’ici 2030, faisant de l’Afrique un moteur prioritaire de croissance.
L’entreprise prévoit une implantation plus profonde dans presque tous les marchés africains sous cinq ans, en élargissant l’origination, l’exécution et les services sur le solaire à grande échelle, l’éolien, l’hydroélectricité, les centrales hybrides gaz-renouvelables et la maintenance long terme. La direction indique que les objectifs de mix de revenus seront portés par des actifs d’énergie propre réplicables et des systèmes de stabilisation conçus pour des réseaux contraints par l’intermittence.
En Afrique du Sud, PowerChina recense environ 3,5 milliards de dollars de projets actifs, incluant du solaire photovoltaïque, du solaire à concentration et l’installation Redstone CSP. Le projet hybride Oya, développé avec des partenaires dont Eskom, est présenté comme un modèle de « grid‑firming » pouvant être déployé dans d’autres marchés africains. Les réalisations antérieures comprennent le parc éolien d’Adama en Éthiopie.
Au‑delà du rôle d’EPC, la société étend son modèle commercial pour sécuriser des revenus sur le cycle de vie, notamment via un contrat d’exploitation‑maintenance de cinq ans pour la centrale solaire de 100 MW de Kabwe en Zambie. Entre 2020 et 2024, des projets électriques soutenus par des acteurs chinois ont ajouté plus de 32 GW dans 30 pays africains, avec un pipeline de plus en plus orienté renouvelables et concentré en Afrique australe, ce qui renforce la visibilité de projets pour les grands ingénieristes.
Pour les investisseurs, les cibles de mix de revenus et le déploiement par pays indiquent un pipeline pluriannuel de transactions sous structures EPC+F, IPP et PPP. En Afrique du Sud, des cadres d’appel d’offres standardisés tels que le Renewable Energy Independent Power Producer Procurement Programme (REIPPPP) soutiennent la bancabilité via des PPA établis, une allocation des risques cadrée et des exigences de localisation.
Les financements devraient combiner EPC clés en main, co‑investissements en fonds propres ciblés et services O&M, le schéma « construction + O&M » améliorant la récurrence des revenus et les marges de services. Les systèmes hybrides et le stockage doivent relever les facteurs de charge et l’économie des PPA en fiabilisant des productions intermittentes, ce qui renforce la viabilité tarifaire et la confiance des prêteurs dans des réseaux sous tension.
Les risques principaux portent sur la volatilité des devises, la qualité de crédit des acheteurs, les congestions de réseau et les retards de politiques, partiellement atténués par des appels d’offres standardisés, des options de financement mixte et la trajectoire d’exécution d’EPC adossés à l’État. Le positionnement concurrentiel favorise les acteurs disposant d’échelle industrielle, d’intégration du stockage et de partenariats locaux, alors que les exigences de localisation se durcissent.


