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Le rand sud-africain évolue proche de son dernier cours alors que les investisseurs attendent la revue budgétaire de mi‑année, anticipée comme plus favorable grâce à de meilleures recettes, tandis que le marché cherche des signaux sur l’orientation du cadre de ciblage de l’inflation.
À 05 h 40 GMT, le rand s’échangeait à 17,1500 pour un dollar, quasi inchangé par rapport à 17,1525 la veille en ouverture. Le ministre des Finances, Enoch Godongwana, doit présenter la revue de mi‑année vers 12 h 00 GMT. Les économistes s’attendent à une trajectoire fiscale plus solide qu’au budget de mai, portée par des recettes plus fermes, même si les projections de croissance pourraient être revues à la baisse.
« Dans l’ensemble, nous nous attendons à des annonces positives pour la trajectoire budgétaire », écrit Razia Khan, responsable de la recherche Afrique et Moyen-Orient chez Standard Chartered.
Les marchés scruteront toute indication sur la cible d’inflation, définie par le ministre, alors que la banque centrale plaide pour l’abaisser, un positionnement qui a soutenu le rand et les obligations d’État cette année.
Une amélioration budgétaire modérée atténuerait les pressions de financement, pourrait réduire l’offre de maturités longues et soutenir la dette locale, tandis qu’une guidance plus claire sur déficit et émissions pourrait comprimer les primes de risque si la crédibilité est renforcée.
Un signal en faveur d’une cible d’inflation plus basse ancrerait davantage les anticipations et réduirait les primes de terme dans le temps, au prix potentiel d’une politique plus restrictive à court terme, avec un impact sur les attentes de taux et la trajectoire de croissance.
Pour la devise, une consolidation crédible et des engagements de désinflation soutiendraient la stabilité du rand, alors que des surprises sur le déficit, les hypothèses de croissance ou le cadre d’inflation pourraient provoquer un repricing rapide sur le FX et les taux.
Très sensible à la clarté budgétaire et de politique économique, la revue de mi‑année constitue un catalyseur de court terme pour les actifs sud‑africains; l’arbitrage entre consolidation et perspectives de croissance modérées devrait guider l’orientation des obligations, des taux et du rand.


