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Le rand a évolué sans grand écart autour de 17,37 pour un dollar vendredi matin, la correction des grandes places boursières mondiales pesant sur l’appétit pour le risque. Les opérateurs tournent désormais leur attention vers les statistiques locales attendues la semaine prochaine et la déclaration budgétaire à moyen terme 2025, déterminantes pour les perspectives économiques et fiscales.
À 07h30 GMT, la devise sud‑africaine s’échangeait à 17,37 pour un dollar, à proximité de son dernier cours de 17,3750. Selon ETM Analytics, le rand demeure « sur la défensive » alors que les principaux marchés d’actions corrigent après plusieurs mois de hausse, un mouvement de nature à inquiéter les investisseurs.
Sur la JSE, l’indice Top‑40 cédait environ 1% en début de séance, tandis que le rendement de l’emprunt d’État 2035 progressait d’un point de base à 8,775%.
Sur le front domestique, les cambistes scruteront les prochaines publications d’emploi ainsi que les chiffres des mines et de l’industrie pour prendre le pouls de la première économie industrielle du continent. Mais l’essentiel de l’attention se portera mercredi sur la déclaration budgétaire à moyen terme 2025 du Trésor national.
Les économistes de Nedbank anticipent un léger mieux sur le plan budgétaire, avec un déficit consolidé proche de 4,4% du PIB cette année, contre 4,8% inscrits au Budget 2025. Ils prévoient un resserrement graduel du déficit, toutefois maintenu au‑dessus de 3% à l’horizon de l’exercice 2028/29, et un excédent primaire voisin de 2% du PIB en fin de période de prévision.
Nedbank table aussi sur un raffermissement progressif de la croissance au cours des trois prochaines années, soutenu par une inflation modérée et des taux plus bas qui doperaient la consommation, tandis que l’allégement des contraintes énergétiques et logistiques favoriserait le redressement de l’investissement productif.
La stabilité du rand en phase de correction boursière internationale souligne sa sensibilité au risque externe et laisse penser que son cap à court terme dépendra des signaux fiscaux de la déclaration à moyen terme et des indicateurs locaux à venir. Si le Trésor confirme une consolidation graduelle et un excédent primaire proche de 2% du PIB, la dette locale pourrait profiter de primes de risque plus faibles et d’un regain de confiance, fixant le ton pour la devise et les taux jusqu’à la fin de l’année.


