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L'Afrique du Sud intensifie ses réformes pour revitaliser ses secteurs ferroviaire et logistique, longtemps confrontés à des inefficacités structurelles ayant coûté jusqu'à 1 milliard de rands par jour à l’économie nationale. S'exprimant lors du sommet Think Summit 2025 organisé par Rand Merchant Bank, la ministre des Transports, Barbara Creecy, a annoncé des mesures phares, dont un contrat de concession de 17 milliards de rands attribué à cinq partenaires privés pour développer des terminaux de vrac liquide à Richards Bay. Parallèlement, des initiatives conjointes avec Transnet ont permis d’améliorer l’entretien des voies, de sécuriser les corridors logistiques et d’augmenter les volumes de fret à 161 millions de tonnes en mars 2025. L’objectif est ambitieux : atteindre 220 millions de tonnes d’ici 2030.
Les efforts de relance incluent la modernisation des équipements portuaires, la réduction des temps d’attente des navires, et la mise en place de parkings poids lourds pour désengorger les axes routiers. La politique ferroviaire nationale de 2022 introduit l’accès ouvert au réseau, facilitant la participation du secteur privé tout en maintenant la propriété publique des infrastructures. Le lancement imminent des Appels à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour cinq corridors ferroviaires stratégiques, suivi d’Appels d’Offres prévus d’ici août, et un AMI spécifique au rail passager dès juin, offrent de nouvelles opportunités d’investissement.
Le nouveau cadre politique crée un environnement fertile pour les investissements privés dans la logistique sud-africaine. Les futurs appels d’offres couvrant les services ferroviaires, la signalisation, les dépôts, les équipements portuaires et les projets de rail à grande vitesse offrent aux entreprises locales et internationales des opportunités de co-développement. Les fournisseurs de matériel, entreprises de maintenance et spécialistes en logistique ont désormais la possibilité de s’impliquer dans la transformation des infrastructures de transport du pays.
L’introduction de l’accès ouvert stimule aussi la compétitivité du secteur ferroviaire, permettant aux opérateurs privés d’exploiter le réseau national dans un modèle public-privé innovant. En parallèle, les entreprises spécialisées dans la digitalisation des chaînes logistiques, la cybersécurité des infrastructures ou les technologies de lutte contre le vol de câbles auront un rôle croissant à jouer. Ensemble, ces interventions dessinent une Afrique du Sud plus compétitive, connectée et attractive pour les investisseurs du secteur des transports.