Revitalisation du système de santé au Burundi: 10 millions d’euros pour renforcer les soins primaires et la transfusion

Le gouvernement burundais, confronté à une pénurie critique de personnel médical et à des infrastructures insuffisantes pour les transfusions sanguines, déploie le projet « Amagara Yacu – Notre Santé », financé par une subvention de 10 millions d’euros de l’Agence française de développement (AFD). Ce programme, piloté par un consortium comprenant la Croix‑Rouge française et burundaise, AMREF et la Fondation Mérieux, vise à renforcer les capacités de l’Institut national de santé publique (INSP) et du Laboratoire national de santé publique (LNSP), tout en optimisant la collecte et la production de produits sanguins via le Centre national de transfusion sanguine (CNTS).

Intégrant une dimension genre affirmée, le projet priorise les soins destinés aux femmes et aux enfants et privilégie le recrutement de jeunes femmes dans les formations professionnelles. Il prévoit de former plus de 700 étudiants à l’INSP, de soutenir 175 agents de santé communautaire et 500 relais communautaires à Ngozi, Muramvya et Bujumbura.

Cette dynamique ouvre des perspectives concrètes pour le développement d’infrastructures médicales modernes : laboratoires, équipements de transfusion, digitalisation des systèmes de suivi. Les entreprises privées spécialisées dans les technologies médicales et la maintenance pourraient trouver un appui public. Le financement de programmes de formation destinés à former des techniciens et paramédicaux, en particulier des femmes, représente également un domaine attractif pour les partenariats public‑privé et les investissements à impact social, alignés sur les objectifs de développement durable.

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