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La montée des violences au Darfour‑Nord et au Kordofan‑Nord a déplacé de larges populations, avec une famine confirmée à Al Fasher et des conditions de siège au Kordofan‑Sud, restreignant fortement les mouvements de denrées, de médicaments et de biens essentiels.
Ces contraintes allongent les délais, augmentent les coûts du dernier kilomètre et les taux de perte sur les itinéraires proches des zones de conflit, intensifiant les pressions d’exécution et de trésorerie pour les opérateurs.
Au Darfour‑Nord, près de 100 000 personnes ont été déplacées depuis le 26 octobre et la famine a été officiellement confirmée à Al Fasher, signalant une nette dégradation de la sécurité alimentaire et de la malnutrition infantile.
L’insécurité, les pillages et les routes bloquées piègent les civils et perturbent la fiabilité des corridors.
Les activités de l’UNICEF à Tawila et dans le grand Al Fasher incluent la distribution de kits médicaux essentiels et d’aliments thérapeutiques, avec 3 580 patients pris en charge et 774 enfants dépistés avant une campagne nutritionnelle d’ampleur destinée aux moins de cinq ans et aux femmes enceintes.
Un approvisionnement quotidien en eau de 150 000 litres soutient environ 20 000 personnes, complété par 90 latrines communales d’urgence pour 4 500 personnes, des fournitures d’hygiène scolaire et un suivi continu de la qualité de l’eau.
Les mesures de protection comprennent un soutien psychosocial pour plus de 3 000 enfants et aidants, la réunification de 22 enfants séparés et le renforcement des dispositifs VBG/EAS via 168 canaux de signalement et la formation de 127 agents de première ligne.
Au Kordofan‑Nord, l’insécurité autour d’Al Obeid a déplacé 39 410 personnes entre le 26 octobre et le 13 novembre, avec de nouveaux mouvements depuis la localité de Bara le 13 novembre.
Au Kordofan‑Sud, l’état de siège provoque des pénuries aiguës de nourriture et de fournitures médicales alors que les populations de Kadugli et Dilling restent encerclées, réduisant les fenêtres de livraison et l’accès du dernier kilomètre.
La réponse de l’UNICEF inclut des cliniques mobiles, des sessions de prévention du choléra pour 250 personnes et des fournitures essentielles pour 5 000 personnes, en plus d’un appui nutritionnel spécialisé.
Les interventions WASH couvrent la réparation de pompes à main pour 1 000 personnes, des campagnes d’hygiène pour 8 000 personnes et la vidange de 48 latrines sur des sites majeurs utilisés par environ 2 400 personnes.
La protection de l’enfance comprend un soutien psychosocial pour 400 enfants et aidants, la distribution de kits récréatifs et des sessions de sensibilisation aux risques d’engins explosifs pour 313 filles en zones à haut risque.
La famine confirmée, les contraintes d’accès liées aux sièges et la perturbation des corridors logistiques augmenteront les coûts du dernier kilomètre, prolongeront les délais et accroîtront les risques de dégradation et de sinistres pour les cargaisons de santé, de nutrition et de FMCG transitant par le Darfour et le Kordofan.
La contraction économique liée au conflit renforce les risques de contrepartie et de liquidité, pouvant dégrader les créances et inciter distributeurs et fournisseurs exposés au Soudan à accroître leurs coussins de trésorerie.
L’inflation élevée et la volatilité de la monnaie compliquent la tarification, le règlement contractuel et la couverture pour les opérateurs dépendants des importations.


