USDX décroche, la mobilité africaine accélère
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USDX, un stablecoin algorithmique, a chuté d’environ 40% sous son ancrage au dollar cette semaine, ébranlant le marché des actifs numériques. L’épisode met en lumière les risques de conception et de transparence propres aux jetons non adossés à des réserves en monnaie. Le segment s’est développé rapidement à mesure que les émetteurs recherchent l’échelle et des revenus de frais.
Le désancrage d’USDX souligne la fragilité des modèles algorithmiques fondés sur le code et les smart contracts plutôt que sur des réserves intégrales. Le choc a entamé la confiance des investisseurs et rappelle l’exigence d’un collatéral solide, d’une gestion de liquidité rigoureuse et d’une information claire.
Le marché des stablecoins est devenu encombré, de nouveaux acteurs cherchant à monétiser paiements et rendement à grande échelle. Les épisodes de tension révèlent les architectures faibles, annonçant des pressions à la consolidation et une différenciation accrue entre modèles adossés à des actifs et approches algorithmiques.
En Afrique, l’écosystème de la mobilité continue de s’étoffer: Gozem s’étend à Brazzaville (Congo), tandis que la start-up angolaise Anda a levé 3,4 millions de dollars auprès de Breega et Speedinvest. Parallèlement, Chery lance des véhicules électriques au Kenya, accélérant l’adoption et les besoins en infrastructures.
Pour les investisseurs, l’épisode USDX invite à examiner de près la qualité du collatéral, les mécanismes de rachat et la résilience de la liquidité, la défaillance d’un stablecoin largement utilisé pouvant diffuser de la volatilité sur la DeFi et les paires de trading. Les gérants et trésoriers gagneraient à diversifier leurs expositions, réévaluer contreparties et protocoles, et tester les besoins de liquidité. Côté mobilité, l’expansion de Gozem et le financement d’Anda attestent d’une demande soutenue, tandis que l’arrivée de Chery ouvre des perspectives pour la recharge, le financement et les services de flotte.
Le décrochage d’USDX renforce le mouvement vers des stablecoins transparents et bien collatéralisés, relevant le niveau d’exigence en matière de contrôle des risques. En parallèle, les investissements dans la mobilité en Afrique centrale et australe s’intensifient, préparant un cycle de consolidation, de déploiement d’infrastructures et de nouveaux modèles économiques.
