Des entreprises zimbabwéennes en quête d’accords régionaux au 18e Forum d’affaires du COMESA à Nairobi
Quidah est une plateforme en ligne qui met en relation les investisseurs avec des opportunités sélectionnées et des analyses d’experts sur les marchés émergents d’Afrique, tout en offrant aux entreprises des services de promotion, de facilitation de partenariats et d’intelligence de marché pour attirer des capitaux et développer leurs activités.
Secteurs
ZimTrade, l’agence nationale de promotion des exportations, conduit plus de 20 entreprises au 18e Forum et Exposition du COMESA, organisé à Nairobi (Kenya) du 6 au 9 octobre 2025. Placé sous le thème « Leveraging Digitalisation to Deepen Regional Value Chains for Sustainable and Inclusive Growth », l’événement, tenu en amont du 24e Sommet des chefs d’État et de gouvernement du COMESA, réunit décideurs, investisseurs, innovateurs et dirigeants du secteur privé pour accélérer le commerce et l’investissement au sein du bloc.
Le pavillon zimbabwéen met en avant la capacité manufacturière avec des produits tels que sirops, céréales du petit-déjeuner, confiseries et cigares artisanaux.
Sept entreprises zimbabwéennes exposeront sur place, tandis que d’autres seront présentées au pavillon ZimTrade.
La participation s’inscrit dans l’agenda de diplomatie économique du pays, avec l’ambition de tirer parti du COMESA et de la ZLECAf.
La délégation couvre l’agriculture, la fabrication, le cuir et le tourisme.
L’Autorité du tourisme du Zimbabwe fera la promotion des safaris, du patrimoine culturel et des destinations d’aventure pour renforcer les liens touristiques.
Le COMESA regroupe 21 États membres, plus de 560 millions d’habitants et un PIB supérieur à 768 milliards de dollars.
Au programme: séminaire EU–Horticulture Connect le 6 octobre, Forum d’affaires du COMESA le 7 octobre, et expositions multisectorielles du 7 au 9 octobre, avec une attention portée aux PME et aux entreprises dirigées par des femmes.
Pour Allan Majuru, directeur général de ZimTrade, le forum de Nairobi est une plateforme stratégique pour ancrer le Zimbabwe dans la nouvelle dynamique commerciale du continent.
Il souligne que l’événement permet aux entreprises locales de démontrer leur savoir-faire, de tisser des partenariats et d’élargir leurs débouchés.
Selon lui, l’engagement via le COMESA aide les entreprises à augmenter leur production, à adopter des outils de commerce numérique et à répondre à la demande continentale croissante dans le cadre de la ZLECAf.
Il ajoute que l’éventail de produits présenté illustre l’aptitude du Zimbabwe à concurrencer au niveau régional et mondial, tout en facilitant l’accès à des distributeurs, acheteurs et investisseurs et en consolidant la marque Zimbabwe en Afrique.
Les cadres réglementaires et les politiques harmonisées du COMESA constituent, selon lui, un tremplin efficace pour pénétrer des marchés africains plus larges grâce à l’accès préférentiel et à l’intégration dans les chaînes de valeur.
En combinant démonstrations sur site et visibilité au pavillon, le Zimbabwe veut accélérer la diversification de ses exportations et son intégration aux chaînes de valeur régionales.
Le rendez-vous de Nairobi devrait dynamiser le dialogue public–privé, stimuler l’investissement transfrontalier et soutenir la croissance des PME—en particulier celles dirigées par des femmes—tout en positionnant les entreprises zimbabwéennes pour profiter du marché continental unique de la ZLECAf.
Des opportunités se dessinent dans la numérisation des procédures commerciales, les partenariats logistiques régionaux, la montée en gamme de l’agro-transformation et de l’emballage, ainsi que dans les solutions fintech pour les paiements transfrontaliers.
Les entreprises prêtes à satisfaire les règles d’origine, les normes de qualité et phytosanitaires pourront accélérer via l’accès préférentiel du COMESA.
Les principaux défis restent les barrières non tarifaires, le financement de trésorerie pour les PME et des niveaux hétérogènes de maturité e‑commerce.
Une tendance marquante est la régionalisation des chaînes de valeur—soutenue par le dialogue UE–horticulture—et le rapprochement entre promotion touristique et valorisation des biens de consommation.
