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Le Koweït accélère son expansion économique en Afrique, se positionnant comme un investisseur stratégique dans les secteurs de l’infrastructure, de l’énergie, de l’agro-industrie et des technologies numériques. Les autorités koweïtiennes ont récemment affirmé que le pays ne souhaite plus se limiter à un rôle de bailleur passif, mais aspire désormais à nouer des partenariats actifs générant des retombées économiques durables. Ce nouvel élan vise à canaliser les ressources koweïtiennes vers des secteurs africains à fort impact, à travers des financements concessionnels, des fonds souverains et des coentreprises avec des acteurs locaux.
Historiquement, la présence du Koweït en Afrique s’est consolidée grâce au Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (KFAED), qui a financé des dizaines de projets dans les domaines des routes, de l’eau, de l’éducation et de l’agriculture. Ces dernières années, cette approche a évolué : les entreprises koweïtiennes considèrent désormais les pays africains non plus uniquement comme des bénéficiaires d’aide, mais comme des partenaires d’investissement stratégiques s’inscrivant dans une logique de croissance partagée à long terme. Le volume des investissements koweïtiens en Afrique est estimé à environ 28 milliards de dollars américains, couvrant des secteurs variés tels que l’immobilier, le tourisme, la fintech et l’énergie.
Pour les pays africains, ce repositionnement représente une opportunité majeure de combler les déficits de capitaux, de compétences techniques et de capacités de développement de projets. Les financements et partenariats koweïtiens peuvent contribuer à réduire les risques des projets d’infrastructure, stimuler les partenariats public-privé et faciliter le transfert de savoir-faire, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, des zones industrielles et des infrastructures numériques. Les États qui favorisent la transparence, simplifient les procédures d’investissement et encouragent la valeur ajoutée locale seront les premiers à bénéficier de cette nouvelle dynamique.
Les investisseurs et entreprises africaines peuvent tirer profit de cette ouverture du capital du Golfe. Les acteurs locaux peuvent s’associer en tant que prestataires, exploitants conjoints ou bénéficiaires de contrats dans des domaines comme la construction, les services énergétiques, les technologies de l’information et la logistique. Le capital koweïtien peut également contribuer à sécuriser les financements, à servir d’investisseur d’ancrage et à renforcer la stabilité des marchés africains émergents. Lorsqu’ils sont bien structurés, ces investissements transrégionaux peuvent générer des rendements attractifs tout en soutenant un développement durable et inclusif.