

Quidah est une plateforme en ligne qui met en relation les investisseurs avec des opportunités sélectionnées et des analyses d’experts sur les marchés émergents d’Afrique, tout en offrant aux entreprises des services de promotion, de facilitation de partenariats et d’intelligence de marché pour attirer des capitaux et développer leurs activités.
Le Carbon Markets Africa Summit (CMAS) réunira à Johannesburg du 21 au 23 octobre 2025 plus de 280 décideurs, investisseurs, porteurs de projets et experts venus de 40 pays. Son objectif principal est de permettre à l’Afrique de tirer parti de son immense potentiel naturel en matière de séquestration du carbone grâce à des projets crédibles, une réglementation transparente et une mobilisation accrue des capitaux.
L’Afrique dispose d’un patrimoine naturel exceptionnel — forêts, sols, mangroves et systèmes d’utilisation des terres — encore largement inexploité, capable de générer des crédits carbone de grande qualité. Les estimations indiquent qu’à l’horizon 2030, le continent pourrait émettre jusqu’à 300 millions de tonnes de crédits par an, et 1,5 milliard d’ici 2050, représentant des milliards de dollars de revenus potentiels pour des projets de réduction d’émissions certifiés alliant intégrité environnementale et développement inclusif.
Le sommet s’articulera autour de cinq axes majeurs : intégrité des crédits, alignement sur les cadres internationaux, mise en relation des investisseurs et développeurs, renforcement des capacités institutionnelles, et intégration des solutions africaines dans les marchés mondiaux. Des tables rondes ministérielles, des rencontres investisseurs-développeurs et des ateliers techniques mettront en avant des projets évolutifs autour des solutions fondées sur la nature, de la cuisson propre, du carbone bleu et des modèles urbains circulaires.
Le moment choisi est stratégique. Alors que les marchés carbone mondiaux se dotent de règles plus strictes, les pays africains sont appelés à renforcer leurs structures de gouvernance pour capter davantage de valeur localement. Le sommet ambitionne de positionner l’Afrique non plus comme un simple acteur mais comme un leader de la nouvelle économie mondiale du carbone, faisant du climat un levier de croissance continentale.
Pour les entreprises et les investisseurs, c’est une opportunité majeure. Les développeurs de projets carbone peuvent accéder à des partenariats précoces, sécuriser des contrats d’achat à prix premium et bénéficier d’un cadre réglementaire clair. Les financiers et prestataires d’infrastructures trouveront des perspectives dans les systèmes de vérification, les registres blockchain et les plateformes de télédétection. Les entrepreneurs locaux et les modèles communautaires liant agriculture, forêt et crédits carbone pourront attirer des partenariats, des financements et un statut de pionnier. Le sommet délivre un message fort : les marchés carbone ne concernent pas uniquement les émissions, mais bien la création de richesse durable en Afrique.


