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La Banque centrale du Nigeria a décidé de maintenir son taux directeur à 27% lors de sa réunion de politique monétaire de novembre, afin de consolider les progrès réalisés dans la maîtrise de l’inflation et la stabilisation des prix. Le gouverneur Olayemi Cardoso a annoncé cette décision à l’issue de deux jours de délibérations du Comité de politique monétaire (MPC) à Abuja, soulignant la poursuite du ralentissement de l’inflation et la nécessité de laisser les précédentes mesures produire pleinement leurs effets sur l’économie.
Le MPC a conservé le ratio de réserves obligatoires à 45% pour les banques commerciales et à 16% pour les banques de financement, ainsi qu’un ratio de liquidité de 30%. Il a également maintenu à 75% le ratio de réserves pour les dépôts du secteur public hors compte unique du Trésor (TSA) et ajusté le corridor asymétrique du taux directeur à +50/-450 points de base, afin de limiter les dépôts non productifs auprès de la banque centrale et de stimuler le crédit. Cette décision intervient après une baisse de 50 points de base en septembre – la première depuis 2020 – lorsque l’inflation commençait à se modérer.
Le taux d’inflation annuel a reculé à 16,05% en octobre, contre 18,02% en septembre, après avoir atteint des sommets historiques en 2023 consécutifs à la suppression des subventions sur le carburant et à la dépréciation du naira. Ce ralentissement s’explique notamment par le resserrement monétaire, la stabilité du taux de change, une offre alimentaire renforcée et des prix du carburant plus stables. La Banque centrale note également une amélioration du compte courant, une hausse des réserves de change et une monnaie plus solide.
Les membres du comité ont souligné le regain de confiance des investisseurs à la suite du retrait du Nigeria de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) et de l’amélioration de la note souveraine du pays. Le secteur bancaire demeure solide, la plupart des établissements respectant les exigences prudentielles, et 16 banques ayant déjà atteint les nouveaux seuils de recapitalisation fixés par la réglementation.


