Trois économies africaines intègrent le top 100 mondial de l’indice 2025 sur le risque et la résilience des investissements
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Seuls trois pays africains figurent dans le top 100 mondial de l’édition 2025 de l’Indice de risque et de résilience des investissements. Si le continent reste en retrait sur des critères tels que la stabilité politique, la qualité de la gouvernance, l’équilibre des comptes extérieurs et la résilience climatique, ces économies se distinguent comme des exemples de réussite démontrant qu’un programme de réformes ciblées peut améliorer le profil d’attractivité d’un pays. En tête, Maurice se positionne comme le leader régional, portée par la solidité de ses institutions de régulation, son ouverture financière et ses indicateurs de résilience.
L’indice met en lumière un constat persistant : pour la plupart des économies africaines, le manque de transparence des données, la faible application des règles institutionnelles et les retards en matière d’adaptation environnementale pèsent encore lourdement sur la perception des investisseurs. Ces failles structurelles freinent l’intégration de nombreux pays africains dans les zones jugées attractives par les grands flux de capitaux internationaux, malgré des fondamentaux économiques et démographiques porteurs.
Pour les entreprises en quête de nouveaux marchés en Afrique, ces trois pays du top 100 apparaissent comme des juridictions de référence, où l’élan réformateur commence à transformer l’équilibre entre risque et rendement. Les acteurs de l’assurance, de l’analyse des risques, de la résilience climatique ou encore les investisseurs institutionnels à la recherche de rendements différenciés peuvent y identifier des points d’entrée prometteurs. Quant à ceux qui envisagent une exposition plus large au continent, ils devront concilier potentiel de croissance et rigueur stratégique, en misant sur la diligence raisonnable, des déploiements progressifs et des partenariats locaux pour tirer parti de la diversité des profils de résilience en Afrique.
