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En 2025, l’Angola se trouve à un tournant décisif alors qu’il s’efforce de passer d’une économie dépendante du pétrole à un modèle de croissance diversifié et durable. Selon le dernier rapport de la Banque mondiale, la stratégie économique du pays met l’accent sur le renforcement des secteurs non pétroliers, l’amélioration de la stabilité budgétaire et l’investissement dans le capital humain pour favoriser un développement inclusif.
Malgré les réformes économiques, la pauvreté reste un enjeu majeur, avec des taux qui devraient avoisiner les 36 % d’ici 2026. L’inflation élevée et la faible croissance du PIB par habitant soulignent la nécessité de renforcer les filets de sécurité sociale et d’augmenter les dépenses de développement. Des programmes comme l’initiative de protection sociale Kwenda, qui fournit des transferts monétaires et un accès aux services de santé et d’éducation, visent à renforcer la résilience des communautés et à réduire la pauvreté.
Perspectives économiques : relever les défis de l’après-pétrole
La croissance du PIB de l’Angola devrait ralentir à 2,7 % en 2025, en raison de la baisse anticipée des prix mondiaux du pétrole et de la réduction des dépenses publiques qui en découle. Malgré ces difficultés, la croissance à moyen terme devrait se stabiliser autour de 2,9 % par an, soutenue par l’expansion des secteurs non pétroliers tels que l’agriculture, l’industrie manufacturière et les services.
La santé budgétaire du pays montre des signes d’amélioration, avec un solde global projeté à 2 % du PIB sur la période 2025–2027, et une dette publique estimée en baisse à environ 70 % du PIB d’ici 2026–2027. Les soldes extérieurs restent solides, les réserves internationales couvrant plus de sept mois d’importations.
Infrastructures et énergie : poser les bases de la croissance
Les investissements importants dans les infrastructures sont au cœur des efforts de diversification de l’Angola. Des projets comme l’oléoduc Angola-Zambie (AZOP) visent à renforcer la sécurité énergétique régionale et à réduire la dépendance aux produits pétroliers raffinés importés. Par ailleurs, le développement de centrales hydroélectriques et de projets solaires, comme la ferme solaire de grande envergure dans la province de Benguela, vise à accroître la production d’énergie domestique et à soutenir la croissance industrielle.
Autonomiser la jeunesse : investir dans le capital humain
Conscient de l’importance du capital humain, la Banque mondiale a approuvé en mars 2025 un financement de 250 millions de dollars pour le Projet d’opportunités d’emploi pour les jeunes en Angola (AYEOP). Cette initiative vise à accroître la productivité et l’accès à l’emploi des jeunes en supprimant les obstacles à l’emploi salarié et à l’entrepreneuriat grâce à des interventions coordonnées.
Développement social : lutter contre la pauvreté et les inégalités
Malgré les réformes économiques, la pauvreté demeure une préoccupation urgente, avec un taux estimé à 36 % d’ici 2026. L’inflation élevée et la faible croissance du revenu par habitant soulignent la nécessité d’un renforcement des filets de protection sociale et d’une augmentation des dépenses publiques en matière de développement. Des initiatives comme le programme Kwenda offrent des transferts monétaires et un accès aux services de santé et d’éducation, dans le but de renforcer la résilience communautaire et de réduire les inégalités.