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Le Tchad se prépare à transformer son avenir économique en misant sur l’exploitation accrue du bassin pétrolier de Doba, qui pourrait atteindre une production de 250 000 barils par jour et générer entre 80 et 100 millions de dollars de recettes publiques annuelles—à condition que la gestion soit rigoureuse et que les investissements accompagnent les résultats de l’exploration.
Le bassin pétrolier de Doba, au sud du Tchad, est aujourd’hui au cœur de la stratégie économique du pays. Avec des réserves estimées à plus d’un milliard de barils, il représente l’un des leviers majeurs pour sortir le pays de sa dépendance à l’aide extérieure et stimuler son développement. Actuellement, la production tourne autour de 100 000 barils par jour, mais des plans sont en cours pour la porter à 250 000 barils/jour, notamment grâce à des investissements privés et à l’optimisation de la chaîne logistique via l’oléoduc Tchad–Cameroun.
Ce bond en avant pourrait générer entre 80 et 100 millions de dollars de recettes publiques chaque année. Ces revenus sont essentiels pour financer des infrastructures sociales, désenclaver les zones rurales, renforcer le tissu industriel local, et améliorer la stabilité macroéconomique du pays. Cependant, cette dépendance accrue au pétrole comporte aussi des risques : volatilité des prix mondiaux, manque de transparence dans la gestion des fonds publics et vulnérabilité économique face à la moindre fluctuation du marché.
L’expansion de la production pétrolière dans le bassin de Doba offre un éventail d’opportunités pour les investisseurs et les entreprises. Le développement des infrastructures de traitement, de stockage et de transport ouvre la voie à des partenariats public-privé, à des contrats de génie civil, et à l’implantation de services parapétroliers. Par ailleurs, l’effet multiplicateur des revenus pétroliers pourrait stimuler des investissements dans le raffinage local, les chaînes logistiques, les services bancaires adaptés au secteur énergétique, ou encore les infrastructures routières et énergétiques. La création de centres de formation technique spécialisés permettrait également de développer une main-d'œuvre locale qualifiée, réduisant la dépendance aux compétences étrangères. Enfin, une stratégie efficace pourrait faire du Tchad un exportateur régional de produits raffinés, répondant aux besoins énergétiques de l’Afrique centrale tout en renforçant l’intégration régionale.