L’Égypte établit un pôle de biotechnologie au cœur de sa montée industrielle
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L’Égypte se positionne rapidement comme une destination majeure de la biotechnologie en Afrique, tirant parti de son parc industriel diversifié et de ses infrastructures stratégiques. Premier producteur et consommateur pharmaceutique du continent, le pays vise à atteindre 466,5 M$ d’exportations d’ici 2029 pour renforcer son autonomie en matière de biosimilars et d’exportations Le pays accueille le Centre régional de bioproduction pour l’Afrique du Nord, en partenariat avec le Maroc, afin de développer la production de vaccins et de biothérapies
La dynamique est soutenue par des partenariats public–privé et l'expansion du secteur privé : Minapharm a obtenu un prêt de 15 M€ de la BAD pour renforcer sa capacité de fabrication, avec une montée en capacité de 3 m à 7,65 m de doses d’ici 2032. Le secteur compte plus de 179 usines pharmaceutiques, une autosuffisance dépassant 91 %, des coûts de production inférieurs de 30 % à ceux de l’Europe et un accès aux marchés MENA et africains
L’expansion de la biotech en Égypte ouvre un large éventail de perspectives pour les investisseurs. Les zones industrielles comme Suez ou Port-Saïd, proches des centres de recherche tels que la SRTA-City, offrent des incitations fiscales et une main-d’œuvre qualifiée. Les investisseurs peuvent aussi financer des plateformes CDMO, la production de biosimilaires et de vaccins, des laboratoires de recherche et des solutions de santé de précision, tout en profitant des zones franches et des réseaux commerciaux régionaux.
