Quidah est une plateforme en ligne qui met en relation les investisseurs avec des opportunités sélectionnées et des analyses d’experts sur les marchés émergents d’Afrique, tout en offrant aux entreprises des services de promotion, de facilitation de partenariats et d’intelligence de marché pour attirer des capitaux et développer leurs activités.
La performance de l’Algérie en avril et en mai n’est pas passagère — elle s’inscrit dans une démarche cohérente et ambitieuse visant à réaffirmer sa position de principal pôle énergétique en Afrique. Pour les acteurs nationaux, cela signifie de nouvelles opportunités à travers tout le spectre énergétique, et pour les investisseurs internationaux, l’Algérie offre une porte d’entrée diversifiée, ambitieuse et politiquement autonome vers l’Europe et au-delà.
Une nouvelle ère pour les hydrocarbures en amont
Le secteur des hydrocarbures en Algérie entre dans une phase de renouveau, portée par une politique gouvernementale solide et une volonté de créer un climat attractif pour les investisseurs locaux et internationaux. La récente vague d’appels d’offres et les nouveaux cadres juridiques — comme la Loi sur les hydrocarbures de 2019 — visent à simplifier l’accès, à améliorer la transparence et à assurer une stabilité pour les géants de l’énergie comme pour les nouveaux entrants. D’importants partenaires étrangers, tels que Chevron, ExxonMobil, BP et l’italien Eni, sécurisent déjà d’importantes parts en amont et collaborent sur des techniques de récupération avancées. Cet accent mis sur l’amélioration de la récupération du pétrole, la réduction du carbone et le développement de réservoirs offshore et de carbonates vise non seulement à augmenter la production, mais aussi à garantir des rendements stables à long terme dans un marché mondial de l’énergie en pleine évolution.
Développement des énergies renouvelables
Si l’Algérie est historiquement ancrée dans le pétrole et le gaz, ses ambitions futures se tournent résolument vers les énergies renouvelables. Le programme solaire ambitieux du gouvernement, qui a récemment lancé un appel d’offres pour une capacité photovoltaïque de 3,2 GW répartie sur 15 provinces, marque un tournant fondamental. Cette initiative — qui devrait atteindre 15 GW d’ici 2035 — invite les producteurs indépendants d’électricité (IPP), nationaux et internationaux, à développer, exploiter et vendre de l’énergie renouvelable via des contrats d’achat à long terme. Parallèlement au solaire, de nouveaux projets éoliens sont également en préparation, élargissant le bouquet d’énergies propres de l’Algérie. Cette stratégie attire déjà l’attention d’investisseurs européens, chinois et américains, désireux de collaborer sur des projets à grande échelle dans une région idéalement placée pour alimenter à la fois les marchés locaux et exporter son surplus vers l’Europe.
Développer la chaîne de valeur des batteries et du stockage
Consciente que la transition énergétique va bien au-delà de la seule production d’électricité, l’Algérie s’emploie activement à mettre en place une chaîne d’approvisionnement locale pour la fabrication de batteries et de solutions de stockage. La nouvelle stratégie nationale du gouvernement s’appuie sur les riches réserves nationales de lithium, de fer et de phosphate, et vise à établir des partenariats avec des transformateurs de minerais et des investisseurs technologiques. Soutenue par l’expertise académique et la coopération internationale, l’Algérie ambitionne de créer un véritable écosystème de la batterie — depuis l’extraction des matières premières jusqu’aux produits finis — afin de répondre aux besoins du réseau électrique national ainsi qu’aux marchés d’exportation régionaux. Pour les fabricants mondiaux de batteries et les équipementiers (OEM), l’Algérie offre la combinaison rare de ressources naturelles, d’un soutien politique et d’un accès à des marchés africains et européens en forte croissance.
Libérer l’investissement dans les infrastructures
L’entreprise publique algérienne Sonelgaz est à la tête d’un vaste programme d’investissement de plusieurs milliards de dinars pour moderniser et étendre les infrastructures énergétiques nationales. Cela comprend l’installation de nouvelles turbines à gaz, la modernisation des réseaux et l’intégration des énergies renouvelables et du stockage. Pour les investisseurs, ces programmes représentent d’importantes opportunités dans les domaines de la fabrication, de la logistique, de l’ingénierie et de la fourniture technologique. Les contrats pour la construction d’usines, la modernisation des réseaux et la gestion des systèmes attirent une variété de consortiums internationaux et d’acteurs régionaux. À mesure que l’Algérie améliore ses réseaux de transport et de distribution, elle jette les bases d’un système fiable et flexible, capable de gérer à la fois les flux énergétiques traditionnels et les nouvelles sources décentralisées d’énergies renouvelables.
De nouvelles opportunités pour les investisseurs au cœur de la transition énergétique africaine
Pour les entrepreneurs locaux comme pour les grandes entreprises internationales, l’Algérie montre clairement qu’elle est ouverte aux affaires — sur la base de nouvelles conditions plus prévisibles. La convergence de politiques solides, de réformes ciblées et de relations diplomatiques étroites avec des partenaires en Europe, en Asie et en Amérique place l’Algérie dans une position unique de leader régional de la transformation énergétique. En donnant la priorité à l’investissement non seulement dans les hydrocarbures, mais dans l’ensemble de la chaîne de valeur de la nouvelle économie de l’énergie, l’Algérie crée une plateforme de croissance durable à long terme. Les opportunités sont variées, les fondamentaux du marché sont solides et les ambitions du gouvernement sont sans équivoque. Pour ceux qui souhaitent investir, l’Algérie se positionne désormais comme une porte d’entrée centrale vers l’avenir énergétique africain et méditerranéen.